Am Festtage St. Johannis des Täufers im Jahre 1007, kam ein schreckliches, gräuliches Wetter über Straßburg. Blitz fiel auf Blitz; der ganze Himmel schien ein endloses Feuermeer und furchtbar dröhnte der Donner hinten drein.
In diesem grässlichen Unwetter schlug des Himmels Feuer in das Münster und in St. Thomas Kirche. Beide Gotteshäuser gingen auf in Flammen; beide brannten nieder, von Grund aus, mit mehr denn einem Dritteile der ganzen Stadt.
Schwer ging dieses namenlose Unglück Bischof Wernern zu Herzen.
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L’an de grâce 1007, le jour où l’on fête saint Jean-Baptiste, survint à Strasbourg un temps effroyable et épouvantable. Les éclairs succédaient aux éclairs, le ciel à perte de vue semblait ne plus être qu’une mer de feu et les roulements de tonnerre étaient terribles.
Dans cette horrible tempête le feu tomba du ciel et s’abattit sur la cathédrale et sur l’église Saint-Thomas. Les deux lieux de culte prirent feu, tous deux furent réduits en cendres de fond en comble, ainsi que plus d’un tiers de la ville.
Cette catastrophe toucha lourdement le cœur de l’évêque Werner. Il instaura d’abord à travers tout le pays une taxe générale ainsi qu’une aumône. Il entendait, ce faisant, mettre d’abord les malheureux citoyens et habitants en état de reconstruire leurs maisons, eux que l’incendie avait réduits à néant, puis remplacer les églises qui n’étaient plus que cendres par de nouvelles.
Le 16 juin 1940, le Maréchal Pétain demande à Hitler la cessation des combats. Pour Charles de Gaulle, c’est une capitulation. Il ne l’accepte pas et s’envole pour Londres, d’où il adresse aux Français son appel à la résistance. Fin juillet, un capitaine de 38 ans, qui a réussi à passer les lignes allemandes et à rallier l’Angleterre, se présente devant lui : Philipe de Hauteclocque.
De Gaulle attribue immédiatement à Hauteclocque une mission de première importance : rallier l’Afrique Équatoriale Française à la cause de la France libre. Pour protéger sa famille des représailles, Philippe de Hauteclocque devient François Leclerc avec le grade de chef d’escadron et s’envole pour l’Afrique. Fin août, toute l’A.E.F. (sauf le Gabon) est acquise.
Promu colonel, Leclerc prend le commandement militaire du Tchad et attaque au nord les possessions italiennes. S’engageant dans le Sahara, il atteint Koufra et emporte l’oasis. C’est là que, fin janvier 1941, il prononce son célèbre serment : « jurons de ne pas déposer les armes avant que nos couleurs flottent à nouveau sur Metz et Strasbourg ». La capitale alsacienne se trouve ainsi étroitement associée à son combat, et la postérité va lier l’image de la cathédrale à l’iconographie de la Libération.
1945, n°739 « Libération de l’Alsace et de la Lorraine », avec les athédrales de Strasbourg et Metz en arrière-plan.
1948, n°815 « Anniversaire de la mort du Général Leclerc ». Leclerc est mort l’année précédente dans un accident d’avion. Un hommage philatélique aussi rapide est alors rarissime.
1953, n°942 « Maréchalat posthume de Philippe de Hauteclocque, dit Leclerc ». Leclerc est élevé au rang de maréchal en 1952. Dès l’année suivante, le timbre de 1948 est réédité avec quelques modifications : valeur faciale, légende… et drapeau sur la flèche de la cathédrale.
1954, n°984 « Maréchal Leclerc », réédition du timbre de 1953 pour le 10e anniversaire de la Libération.
1964, n°1410 « 20e anniversaire de la libération de Paris et de Strasbourg ».
1964, Carte éditée par les Amis Histoire PTT Alsace-Moselle / Anciens Combattants PTT Bas-Rhin Strasbourg (ill. R. Jean-Pierre), n° 4748.
1969, n°1608 « 25e anniversaire de la Libération ».
1974, document philatélique édité pour le 30e anniversaire de la Libération / Congrès national des Anciens de la 2e D.B., n° 1444.
1987, n°2499 « 40e anniversaire de la mort du Général Leclerc, Maréchal de France ».
1987, document philatélique « 40e anniversaire de la mort du Général Leclerc, Maréchal de France, n°55. Gravure « Vivent nos libérateurs », Archives de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg.
1987, document philatélique « 40e anniversaire de la mort du Général Leclerc, Maréchal de France, n°225. Photographie de la prise d’armes de la 2e D.B. place Kléber en novembre 1944, Archives de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg.
Besucher auf der Münsterplattform, um 1900. Ansichtskarte (AVCUS)
Unter allen verwegenen Männern Straßburgs war ehemals Herr Simphorianus Pollio (oder Altbüßer), bei Beginn der Reformation Leutpriester oder Pfarrer zu St. Stephan, und hernach, von 1521 bis 1523, Wickrams Nachfolger in der Predikatur des Münsters und zugleich Pfarrer zu St. Martin, und einer des Straßburgischen Reformatoren und der ersten protestantischen Liederdichter, der Allerverwegensten einer. Eines Tages, so wird unter Anderem von ihm erzählt, stellte er sich auf das Geländer der großen Rheinbrücke, bog sich mit dem ganzen Oberteile des Leibes weit hinaus über den Talweg des Stromes und streckte das andere Bein hinter sich weit hinaus. Ebenso war es ihm ein Kleines, oben auf der Plateforme des Münsters sich aufrecht und gerades Leibes auf das Geländer zu stellen, frei herum zu schauen, in die Ferne und in die Straßen auf die Zahllosen Zuschauer, die sich drunten wegen seiner zusammenscharten und sich ob seine Kühnheit und Vermessenheit verwunderten, und sodann rings herum zu spazieren auf der schmalen Brüstung.
Parmi tous les audacieux que connut jadis Strasbourg, figure Simphorianus Pollio (Altbüßer en allemand) qui fut, au début de la Réforme, curé pléban ou curé à Saint-Étienne, puis, de 1521 à 1523 successeur de Wickram comme prédicateur de la cathédrale et en même temps curé à Saint-Martin, ainsi que l’un des réformateurs de Strasbourg et l’un des premiers protestants à composer des cantiques, mais aussi l’un des plus téméraires d’entre les téméraires. On raconte de lui de nombreux faits et gestes, dont celui-ci. Un jour, on le vit debout sur la balustrade du grand pont qui enjambe le Rhin ; il pencha tout le haut de son corps au-dessus du lit du fleuve en même temps qu’il étirait l’une de ses jambes aussi loin que possible derrière lui. C’était aussi une broutille pour lui que de monter sur la balustrade de la plate-forme de la cathédrale, de s’y tenir debout, droit et raide, pour regarder à son gré autour de lui, au loin tout comme dans les rues, où les innombrables spectateurs affluaient en bas à cause de lui, étonnés de son audace et de sa témérité, puis de se promener tout autour sur l’étroit parapet.
Am 19. Juni 1939 schreiten die Deutschen Truppen in Straßburg ein. Unverzüglich wird eine Fahne mit Hakenkreuz auf dem Münsterturm gehisst. Schon am 28. Juni besucht Hitler höchstpersönlich das Münster, für das er große Pläne hegt: Er will daraus ein „Nationalheiligtum des Deutschen Volkes“ machen, sobald der endgültige Sieg errungen sei. Bis dahin bleibt das Münster vorerst geschlossen.
Die Deutschen Behörden veröffentlichen keine einzige Briefmarke auf die das Straßburger Münster abgebildet ist. Dennoch ist das Gebäude durchaus präsent, und zwar auf zahlreichen Stempeln zwischen 1940 und 1944. Allerdings weisen die deutschen Entwertungen und Postsiegel dieser Zeit eine markante Besonderheit auf: Bestimmte Buchstaben dienen der Zuordnung zum Postamt bzw. -schalter, in/an dem die Sendung gestempelt wurde. Einige der Straßburger Postämter haben bis zu zwanzig unterschiedliche Stempel verwendet, die jeweils mit einem Buchstaben von a bis u versehen waren.
Cette ville de Strasbourg me plaît plus que je ne puis dire. J’aime ce caractère alsacien, quelque chose d’hospitalier et de libre ; j’aime cette cathédrale si près de moi, j’aime surtout le voisinage du Rhin. Il me fait penser à tout ce qu’il y a d’illimité dans l’histoire.
Le 19 juin 1940, les troupes allemandes entrent dans Strasbourg et aussitôt, le drapeau à croix gammée est hissé sur la cathédrale. Le 28, Hitler en personne visite l’édifice, pour lequel il nourrit un grand projet : en faire « un monument national à la gloire du peuple germanique » une fois la victoire finale acquise. En attendant, la cathédrale est fermée au public.
Les autorités allemandes n’émettront aucun timbre à l’effigie de la cathédrale de Strasbourg, mais l’édifice est présent sur de nombreuses oblitérations entre 1940 et 1944. Cependant, les cachets allemands présentent une particularité notable : des lettres distinctives identifient le guichet ou le service du bureau ayant apposé le cachet. Certains bureaux strasbourgeois utilisaient 20 cachets, marqués des lettres a à u.
Seit dem Krieg von 1870/71 ist Straßburg eine deutsche Stadt. Postleistungen sind auf die Beförderung und Zustellung der Post zwischen den Städten beschränkt, die Zustellung der Briefe aus der eigenen Stadt ist allerdings nicht vorgesehen. Hundertsechzig deutsche Städte, darunter Straßburg, nutzen dieses Manko, um private Posteinrichtungen aufzubauen. So entsteht am 1. November 1886 in Straßburg der „Privat-Post-Verkehr Strassburg“.
Ausgabe vom 13. Januar 1887, Typus Münster (private Sammlung).
Die erste, am 4. November 1886 herausgegebene Briefmarke, stellt das Wappen der Stadt Straßburg dar. Doch wird diese Marke rasch aufgrund ihrer zu großen Ähnlichkeit mit den Briefmarken des Deutschen Reiches (Marke Nr. 32 Deutschland) verboten. Um jegliche Verwechslung zu vermeiden, folgt also am 1. Dezember eine zweite Marke, diesmal mit einer Darstellung des Straßburger Münsters. Zwischen 1886 und 1890 wurden insgesamt 86 verschiedene Briefmarken mit Abbildung des Münsters herausgegeben, die sich durch den Nennwert, die Größe oder die vielfältigen Farben unterscheiden, aber alle die Beschriftung „PRIVATPOST STRASSBURG“ in deren Rahmen enthalten.
Im heiligen Götter-Haine, bei den drei Buchen, neben dem Opfermale, sprudelte eine in einen Bronnen gefaßte und geheiligte Quelle.
Isaac Brunn, « Intérieur de la cathédrale de Strasbourg », 1630
Hier wuschen, in der alten Heidenzeit, die Priester die Opfer, welche dem furchtbaren Gotte des Krieges dargebracht wurden.
Und die Quelle war so lieb den Stämmen weit umher, daß sie erhalten wurde zur Zeit, als Chlodwig, der fromme Frankenkönig, das Heidenthum verdrängte aus den elsäßischen Bauen.